Et les militaires encore incarcérés !





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On était pris par le procès du Président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé. Dans le même temps, on continue de pleurer le président Abou Drahamane Sangaré. Mais, on ne doit pas oublier les militaires toujours maintenus dans les prisons du régime. Ils n’ont pas bénéficié de l’amnistie du 6 août 2018. Selon Ouattara, une soixantaine de militaires et de membres de groupes armés ayant commis des crimes de sang ne seront pas concernés par cette loi d’amnistie. Il faut dire la vérité. Leur seul crime est d’avoir combattu le bon combat, en défendant les institutions de la République. Et ce, jusqu’au bout et au prix de leur vie. L’application parcellaire de l’ordonnance d’amnistie aux militaires continue d’étonner face à cette volonté manifeste du régime d’exclure certains d’entre eux de cette mesure. Nous croyons fermement que la réconciliation nationale vraie et l’attachement à la paix imposent que les fils et les filles de la Côte d’Ivoire bénéficient tous, sans exclusive de l’élan national d’apaisement. C’est pourquoi, le régime doit  abandonner cette différenciation sans fondement et permettre à la soixantaine de militaires dont Il a fait allusion de bénéficier aussi de cette mesure d’amnistie.  Cette loi d’amnistie doit être élargie à l’ensemble des prisonniers  de la crise post-électorale, civils et militaires, sans exception. Il y a eu une seule crise post-électorale. Alors si une ordonnance d’amnistie est prise, elle doit concerner l’ensemble de tous les acteurs. Qu’ils soient civils ou militaires, tous, sans exception, devront recouvrer la liberté. Aucun militaire ne doit rester en prison. Les militaires n’ont fait que défendre la patrie attaquée. Les militaires n’ont fait que défendre la République agressée. Parce que dans une République, on ne prend les armes que pour défendre la Patrie et protéger la Loi. Ces militaires ont fait leur devoir. Il faut donc les libérer. Si tant est que le régime Ouattara veut passer l’éponge sur tout ce qui est subséquent à la crise de 2011, les militaires incarcérés doivent aussi bénéficier de cette mesure de clémence. Les maintenir encore dans les liens de la détention, c’est encore encourager les rancœurs. Il faut donc les libérer. Et Koua Justin, secrétaire généra adjoint, porte-parole du Parti de Gbagbo, et président de la J-Eds n’a pas tort de dire : «On ne prend pas une ordonnance pour réparer une injustice et créer une autre injustice avec la même ordonnance ». Alassane Ouattara a accompli le 5e pilier de l’Islam. C’est-à-dire le pèlerinage. Or le pèlerinage dans la vie d’un homme, est un moment d’introspection, un moment de méditation, une recherche de rapprochement avec celui qui nous a donné le souffle de vie. C’est également un moment de repentir, afin que nos manquements, tous nos manquements soient pardonnés par celui par qui nous sommes. En conséquence, El Hadj Alassane Ouattara, au nom de votre pèlerinage, il faut élargir ces militaires. Ils n’ont pas leur place en prison. On ne peut libérer des politiques. Et maintenir les militaires. Alors que ces militaires sont sous ordre des politiques. Aux Ivoiriens, démocrates et personnes éprises de paix et de justice de se mobiliser. Afin que ces militaires soient libérés. Et le pays les appelle. On ne leur dit pas de venir avec les armes à la main. Mais avec les mains nues. Rien ne s’obtient sans détermination, volonté, abnégation, courage. Et ces militaires ont besoin du soutien de tous. L’histoire ne doit pas retenir de vous qu’au moment où ces militaires avaient plus besoin de vous, vous leur avez tourné le dos. Ne leur tournez pas le dos. Ils ont besoin de votre mobilisation. Ils ont sacrifié leur vie pour votre vie. Alors ramenez-leur l’ascenseur. Il ne faut pas les payer en monnaie de singe. Bonne lecture. Allons-y seulement. Haut les cœurs. La liberté vaincra. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. A la semaine prochaine. Inch’Allah !

yacou06336510@yahoo.fr

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