Côte d’Ivoire : "L’immunité des parlementaires ne constitue pas un privilège" selon le ministre de la Justice





cote-divoire-quotlimmunite-des-parlementaires-ne-constitue-pas-un-privilegequot-selon-le-ministre-de-la-justice


Le ministre ivoirien de la Justice Sansan Kambilé, a affirmé, mercredi à Abidjan que "l’immunité des parlementaires ne constitue pas un privilège", après que le bureau de l’Assemblée nationale avait voté contre la levée de l’immunité du député du Plateau (Centre des affaires) Jacques Ehouo, poursuivi "pour détournement de derniers publics" et la libération du député de Fresco (Sud-Ouest) Alain Lobognon, écroué à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), pour "divulgation de fausses nouvelles".

"L’immunité des parlementaires ne constitue pas un privilège mais une simple protection accordée aux députés dans l’exercice de leur fonction", a dit M. Kambilé, à l’issue d’un conseil des ministres.

Il a aussi indiqué que "personne n’est à l’abri des poursuites, même les magistrats".

"Nul n’est au dessus de la loi", a ajouté le ministre de la Justice, précisant qu’"il n’y a pas d’immunité absolue".

Mercredi, le bureau de l’Assemblée nationale avait voté contre la levée de l’immunité de MM. Ehouo et Lobognon, après avoir déjà demandé "la suspension des poursuites" contre le député du Plateau.

En réponse, le procureur de la République Richard Adou avait indiqué que "seule la chambre dont le député" Jacques Ehouo, est membre "peut requérir la suspension" des poursuites contre lui.

 

Alerte Info 

En lecture en ce moment

Le prix d’achat de la noix de cajou connait une hausse pour la campagne 2020

Côte d’Ivoire / Le ministre des Sports, Danho Paulin met en garde les Fédérations