Vigilance





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La peur gagne du terrain. Les populations des zones frontalières du Burkina Faso et du Mali vivent au quotidien avec la peur au ventre. Les terroristes, s’ils ne revendiquent pas encore de territoires, se sont installés par petits groupes dans cette partie du pays. Ils préparent leurs projets funestes en se fondant dans la population. Le moment venu, des biens sont détruits et des familles sont endeuillées.

 

Il ne se passe plus de mois sans que les positions des forces de sécurité au Nord, surtout dans la partie Nord-est, de la Côte d’Ivoire ne soient la cible de ces fous. La dernière en date a entraîné la mort d’au moins deux soldats et d’un gendarme le samedi 12 juin lors du passage de leur véhicule sur un engin explosif dans la région de Tehini.

 

Cette attaque est la quatrième en un peu plus de deux mois dans cette région. Les dernières attaques dans le nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière du Burkina Faso, remontent au 29 mars 2021, lorsque deux positions de l’armée, à Kafolo et Kolobougou, avaient été prises pour cibles par des hommes armés, faisant six morts, trois soldats et trois « terroristes ».

 

Devant une telle bestialité, la Côte d’Ivoire doit faire preuve d’une vigilance accrue et d’un grand sang-froid, afin de ne pas tomber dans le piège dans lequel ces ennemis de la démocratie veulent nous attirer. Dans ces moments où la vie des Ivoiriens est menacée, l’unité et la vigilance doivent être les règles. Le temps n’est pas à la polémique, ni à la politique. Il est au combat de tous contre la barbarie. Les yeux sont certes rivés sur Kafolo, mais n’oublions pas qu’il y a eu Bassam et qu’il peut y avoir une attaque dans n’importe quelle autre ville du pays.

 

Eric Diomandé

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