Affaire "Une animatrice ivoirienne séquestrée à l’aéroport du Gabon" : Des témoignages qui confirment les faits





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L’affaire de l’animatrice ivoirienne, Yann Bahou,   séquestrée  pendant plusieurs heures à l’aéroport du Gabon, avant d’être rapatriée en Côte d’Ivoire. Quelques heures seulement après la publication du récit, plusieurs voix se sont levées pour dénoncer le comportement des policiers gabonais qui ne sont pas à leur premier forfait.

Sur le même sujet: Une animatrice ivoirienne séquestrée à l’aéroport du Gabon : Le récit de Yann Bahou qui affole la toile

"Vraiment dommage. Je confirme cette information sur le mauvais traitement des journalistes étrangers au Gabon. J'ai connu le même sort en 2012. J'avais été invité par L'UNFPA pour former des journalistes gabonais sur les questions de la santé de reproduction et de développement. A mon arrivée, j'ai été bloqué à l'aéroport de 17h à 22h. N'eut été l'intervention d'un ministre gabonais contacté par la directrice de l'UNFPA, je devrais être rapatrié. Ils m'ont expliqué qu'aucun journaliste étranger ne doit fouler le territoire gabonais sans une autorisation signée des mains propres du ministre de la communication. Cependant, mon passeport a été confisqué jusqu'à mon retour, alors que j'avais rempli toutes les formalités notamment le visa avant de prendre l'avion à Abidjan. C'est vraiment triste de traiter des journalistes africains de la sorte dans un pays africain. Levons-nous contre toutes ces lois votées spécifiquement contre les journalistes au Gabon", a écrit Bamba Youssouf, journaliste ivoirien, Président du Réseau des Médias Africains pour la promotion de la Santé et de l'Environnement REMAPSEN.

 Dans la même veine, la journaliste camerounaise Juliette Abwa qui officie sur "Africa Radio" à Abidjan témoigne de mauvais comportement des agents des forces de l’ordre du Gabon.

"Le Gabon votre mauvaise Réputation commence à faire le tour. Ce témoignage est scandaleux pour votre pays et pour l'Afrique !!!!", écrit-elle sur son profil Facebook.

La chanteuse ivoiro-béninoise Madou qui réside en Côte d’Ivoire a confié à son tour que les agissements ne sont pas faits uniquement sur les journalistes, mais sur d’autres corps de métier. " pas seulement les journalistes Hein.. Il faut que cela change. Le respect de l'étranger sur leur territoire. Nous sommes tous Africain" (Sic), a-t-elle déclaré également.

Solange ARALAMON

 

 

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