Notre monde va-t-il s’effondrer vraiment ?





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C’est une certitude. Tant qu’il y aura des femmes et des hommes prêts à marcher la tête haute et à dénoncer les dérives sociales d’une vie fabriquée, suspendue entre le ciel et la terre parce que marchant sur tous les principes, le ciel ne tombera sur nous. Et le monde ne s’effondrera pas. Et la nature continuera de régler ses comptes. C’est donc la bonne nouvelle.

Parlant de nature, elle nous a tout donné. En retour, elle ne nous demandait que l’entretien de ces objets. Mais nous avons dit non et nous nous sommes mis à tout casser. Nous avons même voulu faire mieux qu’elle. Et nous avons osé appliquer le système du «grand remplacement ».

Ainsi a-t-on vu les peuples noirs d’Afrique, autrefois attachés viscéralement à la nature, couper ce lien fort, au nom d’une certaine culture moderne pourtant mal maîtrisée. La rupture de cette relation a provoqué principalement l’abandon des produits naturels propres à la consommation pour des produits fabriqués dans des industries modernes.

Voilà que des années plus tard, le monde se porte très mal. Il souffre de toutes sortes de maladies incurables nées de la consommation de ces produits industriels. Que ce soit le diabète, le cancer, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale et bien d’autres, toutes les études scientifiques menées ici et là arrivent à la conclusion que ces maladies dévoreuses proviennent de la sale alimentation de l’homme moderne.

Alors, pour ne plus assister passifs à la mort à la pelle de jeunes (chose rare au temps du lien ombilical avec la nature) dans le monde, ceux qui, hier, appelaient au changement du mode d’alimentation, embouchent de nouvelles trompettes pour une nouvelle chanson. «Il faut désormais manger bio » est le refrain de cette divine chanson. Par manger bio, il faut entendre retour à la nourriture nature.

Les mêmes qui, au nom de leur toute puissance, faisaient la propagande de l’individualisme, ce mode de vie qui tranchait affreusement avec la solidarité et la vie en communauté chez les peuples noirs, prônent aujourd’hui le modèle de vie des Noirs. Parce que, au contact des peuples noirs, la chaleur humaine qui se dégage et qui fait gravement défaut chez eux fait la différence.

Ce retour à l’essence de la vie en société est d’autant important à noter qu’il se trouve encore aujourd’hui chez les peuples noirs, des femmes et des hommes qui sont insensibles à ces changements. Le nez dans le guidon de la culture occidentale à tout prix, ils ont beaucoup de mal à comprendre que l’Africain bataille dur pour arriver à se prendre en charge en faisant appel à sa racine, à sa culture : ce qui nous reste quand nous avons tout perdu.

La raison qu’ils avancent est toute simple. «Tôt ou tard, tout ce qui est échafaudé aujourd’hui s’écroulera et l’Africain sera rattrapé par la modernité», par la mondialité, l’universalisme. Ils ne savent même pas que ce qu’ils appellent modernisme n’est rien d’autre qu’un lieu de rendez-vous où chaque peuple du monde s’en va avec sa spécificité, ce qui le caractérise.

Ce vaste mouvement, nous le croyons fortement, est inarrêtable. Il pourrait, sur son chemin, tout emporter avec lui. Comment ne pas y croire quand, au sein même de l’Occident, il a réussi à avoir de nombreuses oreilles attentives ? Il a pris tous les continents et sa revendication principale est la mise en avant de ce qui caractérise chaque peuple du monde et dans tous les secteurs.

Remarquez bien ! Tous les pays porteurs de cette revendication fondamentale pour la restauration d’une société en équilibre, sur le plan de la morale sociale essentiellement, courent pour se jeter dans les bras des BRICS. Ensemble, ils devraient dessiner une nouvelle architecture de la vie en société basée sur l’histoire, la sociologie et sur un ensemble de règles sociales partagées partout.

Répétons-le. Le but visé est la restauration de la famille telle que conçue par la nature et reprise par les Saintes Ecritures. Une famille qui a implosé du fait du nouvel ordre mondial à vue unique conduit de nombreuses années durant par l’Occident et qui a tout renversé sur son passage. Sauf que pour y arriver, il faut franchir certaines étapes en brisant par exemple le trépied sur lequel était assis ce système : la diplomatie, les guerres et le dollar comme monnaie de réserve mondiale depuis presque 1944.

Après près de 80 ans de fonctionnement, ce monopole condescendant qui impose tout jusqu’à l’impur et sanctionne à tout va est en train de se casser pour faire place nette à une autre vision du monde : celle qui va promouvoir la famille traditionnelle. Une famille qui reconnait deux sexes (féminin-masculin) et non trois ou quatre. Celle qui sait enfin que dans un couple il y a une femme et un homme.

A partir de ce moment, on pourra se réjouir. Notre monde ne court plus à sa perte. Il est libéré de toutes les pesanteurs sociales et politiques qui lui imposaient de malheureux choix de vie. Non. Notre monde ne va pas s’effondrer.

Abdoulaye Villard Sanogo

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