Pic d'harmattan sur le pays: Voici les maladies associées et comment les éviter





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L’harmattan, vent sec froid chargé de particules poussiéreuses venant du Sahara soufflant sur une grande zone dont fait partie la Côte d'Ivoire, est perceptible depuis le début de l'année 2020 sur toute l'étendue du territoire.
En effet, l’atmosphère est chargée en particules végétales (herbes, fleurs sèches, pollen…) et animales (plumes d’oiseaux, déchets de toutes sortes…), de microbes, de virus, de champignons microscopiques. 
Tous ces facteurs contribuent à la dessiccation de la peau et des muqueuses qui tapissent les voies respiratoires et la bouche. Il s’en suit une fragilisation de ces barrières naturelles du corps ; les particules poussiéreuses chargées de microbes pénètrent par effraction causées par la sécheresse, et avec elles, les différents types de microbes et particules allergènes. 
Selon la société  d'exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique  (Sodexam), ce climat est favorable à une recrudescence d’affections secondaires à la composition de ce vent.
Tous ces facteurs réunis provoquent chez les personnes âgées, les enfants et les personnes surmenées ou stressées des affections telles que️ l'asthme qui se  manifeste par des difficultés respiratoires angoissantes et un sifflement dû à des allergènes, les sinusites (congestion nasale et céphalées), la conjonctivite ( démangeaison et rougeur des yeux,  les infections respiratoires : les bronchites et pneumonies ( qui ont comme signes de base la toux et la fièvre auxquelles s’accompagnent des difficultés respiratoires, des courbatures),  les méningites à méningocoque ( céphalées violentes, vomissement facile en jet, raideur de la nuque) et le paludisme qui profite également de l’affaiblissement de l’organisme.
Pour éviter ces maladies, des mesures préventives sont orientées vers la réparation des dégâts causés par la sécheresse de l’atmosphère principalement. Il faut donc, selon les spécialistes,  éviter de prendre froid en se couvrant bien la nuit et le matin, protéger les voies respiratoires à l’aide d’un cache nez surtout lorsqu’on est dans un environnement hautement poussiéreux, humidifier les voies respiratoires avec les solutions de lavage physiologique, utiliser des crèmes hydratantes, se vacciner contre la grippe, la méningite et enfin, rétablir la capacité défensive de l’organisme par une alimentation saine et équilibrée.
Toutefois, la Sodexam recommande de consulter un médecin en cas de persistance de signes inhabituels non amendés par des mesures usuelles.
Solange ARALAMON 

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