Lutte contre le coronavirus- l'État prend des mesures: Les populations s'en foutent





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La lutte contre le  coronavirus est devenue l'action prioritaire des autorités ivoiriennes qui multiplient les mesures de prévention et de solidarité. 
Pendant que le monde entier présente chaque jour des milliers  de morts ainsi  des millions de personnes infectées,  en Côte d'Ivoire, une frange de la population semble ne pas se sentir toucher  par tous les messages lancés  par le gouvernement  et les leaders d'opinion.
Dans plusieurs communes et villes, les populations continuent de se comporter comme si de rien n'était,  vaquant à leurs occupations et conservant leurs habitudes. 
Plusieurs faits le démontrent et cela n'émeut personne. L'école est fermée depuis l'annonce des premiers cas des personnes infectées, mais les enfants se retrouvent pour jouer dans les quartiers quand d'autres sont dans les rues en train de s'adonner à la vente de cache-nez et autres gels hydroalcooliques. Les parents qui doivent être les premiers à leur interdire les sorties sont ceux-là même qui les poussent dehors,
"Les enfants sont à la maison et nous ne faisons que bavarder. Avec en plus le fait que nous n'avons pas les moyens de leur offrir ce qu'ils désirent,  ça devient compliqué.  Lorsqu'ils vont vendre, cela nous aide un peu à leur faire à manger. Surtout que notre activité  est arrêtée ", nous a fait savoir Mme Dem, restauratrice à Koumassi. 
Un autre fait qui nous a interpellé, c'est l'inconscience de. Es personnes qui, malgré la fermeture des maquis, se cachent pour se retrouver dans ces endroits en vue de "partager un verre". Ignorants  toutes les règles et gestes barrieres recommandés par le ministère de la santé et de l'hygiène publique.
"Nous sommes entre amis et savons que nous ne sommes pas contaminés parce que nous sommes toujours ensemble et aucun d'entre nous n'est malade", nous a rétorqué un groupe de jeunes assis discrètement dans un maquis, lorsque nous les avons interpellé sur leur attitude.
Le hic, c'est que les forces de l'ordre commis pour faire respecter les consignes gouvernementales rentrent souvent dans la complaisance des tenanciers de ces maquis. 
Depuis le jeudi 9 avril,  le conseil de sécurité, au nombre des nouvelles dispositions à rendu le port du cache-nez obligatoire dans le grand Abidjan, mais cette information semble être tombée dans des oreilles de Sourds.  Un tour dans le District d'Abidjan nous a fait constater que même pas le tiers de la population ne porte le cache-nez. 
Dans certaines  communes d'Abidjan qui n'ont pas été  cités comme touchés par la maladie, les gens vivent comme s'ils n'ont jamais entendus parler du Covid 19, un virus qui fait un carnage à travers le monde. Des situations qui aggravent la propagation du coronavirus dans notre pays.
Solange ARALAMON 

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