Libéralisation de l’espace audiovisuel : Le ministre Sidi Touré annonce le démarrage officiel pour 2019





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Le ministre ivoirien de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, a annoncé que les chaines de télévisions privées autorisées à exercer en Côte d’Ivoire dans le cadre de la libéralisation de l’espace télévisuel démarreront effectivement leurs activités cette année.

Au cours, de la cérémonie d’échanges de vœux entre lui et les acteurs du secteur de la communication et des médias, il a expliqué que ce sera l’année de la poursuite de l’opérationnalisation de la TNT (Télévision numérique terrestre) et du lancement de quatre nouvelles chaines de télévision d’accès libre, et de deux autres bouquets payants que sont entre autres Life TV, Optimum média Côte d’Ivoire, Société de radiodiffusion de Côte d’Ivoire et SORAND-CI.

Il faut noter que c’est en 2017 que  quatre éditeurs de programme ont été autorisés à exploiter un service de télévision privée commerciale sur le réseau TNT. En octobre 2018, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a attribué des numéros de fréquence à ces chaînes.  C’est ainsi que les chaines publiques, RTI 1, RTI 2 et RTI 3, ont obtenu les numéros 1, 2 et 3, tandis que la Nouvelle chaine ivoirienne (NCI) s’est vue attribuer le numéro 4, le numéro 5 à A+ Ivoire du groupe  Canal +, suivi de Life TV du groupe M 6 (numéro 6), et Infos 7, une chaîne d’informations (numéro 7).

L’activité de ces nouvelles chaines dépend donc du déploiement de la TNT en lieu et place de la diffusion analogique.

Selon le ministre Sidi Touré, ce processus, d’un montant de 22 milliards, démarre début février avec la zone d’Abidjan et le centre émetteur de la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, servira de premier site national d’exploitation du réseau national TNT, la société ivoirienne de télédiffusion (SITD) étant chargée d’assurer la diffusion des programmes sur toute l’étendue du territoire national. En plus de cela, vingt stations émettrices de la RTI seront rénovées et 18 autres créées dans le cadre de ce projet.

Solange ARALAMON

 

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